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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 20:27

sholem.jpgSholem est né à Berlin le 5 décembre 1897. Durant son adolescence, il retournera à ses racines juives, malgré qu’il ait été élevé dans une famille juive non pratiquante …Il étudie l’hébreu, le Talmud…fréquentera Martin Buber.

Dès 1915, il se passionne pour la Kabbale ce qui le conduira à une thèse en 1923 sur le Sefer ha-Bahir.

En 1923, il part pour Israël…à partir de 1925, il enseigne la mystique juive à l’Université Hébraïque de Jérusalem, il en est d’ailleurs un des membres fondateurs…Il obtient une chaire de professeur en 1939…

En 1960 il devient membre de l’Académie d’Israël et en 1968 il est nommé Président de cette institution…

Il a laissé une œuvre conséquente sur la mystique juive – la Kabbale. La particularité de Sholem, il est laïque et c’est comme tel qu’il commente les textes sacrés…

Parmi ses ouvrages, le plus important est celui sur le Sabbataï Tevi, le Messie mystique qui vécut de 1626 à 1676…ce personnage parut dans toute l’Europe et même l’Orient, comme le Messie… « ?? »…

On notera également : - Les grands courants de la mystique juive  -  Les origines de la Kabbale  -  Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive   -  La Kabbale et sa symbolique…bien d’autres ouvrages sont à l’actif de ce spécialiste et historien de la pensée et de la mystique juive…Il décède en 1982

Gershom Sholem disait : "La Kabbale est une réponse aux interrogations philosophiques auxquelles la philosophie n’a pas de réponse…"

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 16:38

noces-de-qanah.jpgCette épisode contient quelque chose de très fort quant à son interprétation, mais tout d’abord, un petit rappel historique.

A l’arrivée dans le domaine public du Baptiste et de Yeshoua, il y a 4 siècles que le peuple n’a plus de guide, de prophète…En fait, depuis le rétablissement du culte par Esdras, le Grand Prêtre, et Néhémie dont leurs missions se situent après le retour de Babylone et s’étalent sur la période allant de moins 538 à moins 398…les prophètes Hagaï (Aggée) vers 520 avant notre ère et son contemporain Zekhariah (Zacharie), environ 520-518. Ils joueront un rôle essentiel auprès du peuple pour l’amener à la reconstruction du Temple sous Zeroubabel…On peut rajouter deux autres figures de cette époque, Malakhi vers 460 et Yoêl, ce dernier est une supposition, car il avait été situé dans une première datation dans les années 800 sous le règne de Yoash (Joas) roi de Juda, puis une autre approche le situait sous le règne de Yoshiyahou (Josias) 639-609, puis enfin vers 400-350 soit après la mort de Néhémie et avant le règne d’Alexandre le Grand.

L’hellénisation de la région commencera à cette époque, ce qui aura une incidence sur le comportement culturel et cultuel du peuple…La philosophie grecque fait son apparition 500 ans avant Yeshoua. Elle atteindra très vite la région qui nous intéresse. Symboliquement le manque de vin aux noces de Qanah et le vin ordinaire servit avant le bon est la projection de cette époque.

6 jarres (7-1) les 6 jours de la création avant d’aspirer au repos. Ces jarres étaient destinées aux ablutions des Yéoudim…

Pourquoi les 6 jarres représentent pour moi les 6 jours de la Création ? tout simplement parce que le premier mot de la Torah et celui du Prologue de Jean  Baereshit  בראשית peut se lire barae chit  ברא שית signifiant « Créa 6 » et de plus cette expression contient 6 lettres hébraïques…poussons un plus loin, elles contiennent 2 à 3 mesures d’eau – 2x3=6…6 jarres contenant 2 mesures donnent 12 mesures, les mêmes avec 3 mesures donnent 18…la différence entre 18 et 12 c’est encore 6…Nous constatons que tout, tourne autour du 6.

En hébreu 6 c’est aussi la lettre Vav  ו lettre de transformation (n’y a t’il pas transformation de l’eau en vin ?)…Cette lettre symbolise également l’union entre le Créateur et sa création…

Cette approche m’amène à dire, il faut vivre la création, la continuer dans le contexte purificateur de la Torah, sans que cela soit une contrainte comme on a l’habitude de le laisser entendre et aussi de le croire. Elle est avant tout, enseignement qu’il faut recevoir comme le vin des noces du Principe Créateur avec sa création, thème récurant des écrits vétérotestamentaires et que l’homme doit réaliser dans sa plénitude…

Les jarres ne contenaient que 2 ou 3 mesures…Yeshoua les fait remplir, il faut vivre et continuer cette création pleinement car elle est purificatrice pour l’homme et sa joie dans l’accomplissement.

Dans ce récit, l’auteur y associe la mère de Yeshoua,  Myriam qui signifie la goutte d’eau, mais aussi celle qui élève. La moindre goutte d’eau peut changer le cours des choses.

 L’échange de paroles entre Yeshoua et sa mère :

Myriam : « Ils n’ont plus de vin…. »

Yeshoua : « Quoi à toi, quoi à moi… » hébraïsme signifiant est ce que cela nous concerne ?….il dit ensuite : « Est-ce mon heure ?… »

Myriam : « Ce qu’il vous dira, faites-le »….

L’attitude de la mère indique qu’elle a acquit la certitude de ce qui précède, l’instinct maternel qui guide et invite à acquérir cette même certitude « ce qu’il vous dira, faites-le… » Et puis le mot Qanah, ne vient-il pas du verbe Qanoh signifiant acquérir ?…..

J’ajouterai que jarre en hébreu s’écrit  כד – Kaph et Daleth soit en valeur guématrique 20+4=24…multiplié par le nombre de jarres : 24x6= 144 (multiple et carré de 12)….144 peut interpeller ceux qui connaissent le Livre du Découvrement (Apocalypse)………(à suivre)

 

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 01:28

coupe-a-vin.jpgDans l’Evangile objet de cette réflexion au chapitre 6 dont le sujet est le pain descendu du ciel …l’auteur ou peut être des rajouts tardifs font dire à Yeshoua : ישׁוע

" Qu’il est le pain de vie, qui mange son corps et boit son sang aura la vie en éternité … "

L’épisode ne se situe pas au cours d’un repas de fête, mais dans un entretien…encore une fois et je me répète, même d’un point de vue symbolique, il est difficile d’imaginer un tel discours de la part d’un juif, fut-il Yeshoua…et peut être, à plus forte raison, étant ce Yeshoua défenseur d’une Torah authentique, lui qui fustigeait ceux qui auraient voulu y retrancher ou ajouter un seul yod

" Nul d’entre vous ne mangera de sang " Lévitique 17 : 12

J’ai l’intime conviction qu’il n’a pas oublié ces paroles et qu’il n’est pas venu pour les outrepasser.

D’autre part, il est à noter que lorsque l’on associe la chair et le sang, à savoir l’expression " basar va-dam ", nous sommes face à un hébraïsme qui signifie l’homme en son entier, et dans ce cas, ne se traduit pas dans le détail.

En fait, mon interprétation de ce passage (ceci n’engage que moi), c’est l’invitation d’assimiler Yeshoua en son entier, à savoir son comportement physique, moral et spirituel. S’il est Verbe Incarné, il est avant tout issu du Verbe Spirituel, c’est à cela qu’il faut adhérer, c’est de cela qu’il faut s’imprégner pour qu’adviennent les temps messianiques, et ne plus dire " Mah nou ? " qui signifie " qu’est ce que c’est ? " et qui a donné le mot manne, expression lancée par les Hébreux dans le désert, et dont Yeshoua fait référence dans ce Chapitre 6 de l’Evangile dit de Jean. (à suivre)

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 00:19

lumiere.jpgA tous ceux qui viennent se promener sur ce blog,  je souhaite de joyeuses fêtes de Noël…

Que la renaissance de la Lumière puisse éclairer le monde … Qu’elle soit Lumière de Sagesse…de Tolérance et de Fraternité…Lumière de Clairvoyance pour nos dirigeants…Que l’homme redevienne le centre des préoccupations à la place des intérêts et profits de quelques uns…

Que 2010 qui ouvre une nouvelle décennie, la conduise vers une humanité meilleure, plus Juste et plus de Liberté pour ceux qui en sont privés…

Qu’elle soit Lumière de l’Être et non plus du paraître…

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 09:53

jean3Après avoir fait un résumé du contexte historique de l’époque, revenons à l’ Evangile.

Le texte est articulé autour des fêtes juives et de leur préparation : Pessah, Soukot, Hanouka et bien sûr Shabbat…signe évident de l’intérêt de l’auteur à ces manifestations et auxquelles il associe Yeshoua.
(Jean 2 : 13 – 6 : 4 – 7 : 2 - 10 : 22 – 11 : 55) 

Par contre on note une différence essentielle de cet Evangile par rapport aux synoptiques : l’auteur ne parle absolument pas de l’épisode de la Cène. Une raison bien simple, à mon sens, rien de bien spécifique dans ce repas de fête, courant chez les yéoudim…la bénédiction du pain et du vin que l’on fait rapporter par les autres évangélistes et qui devient le centre du rituel christique, ne semble pas avoir la même portée chez Jean qui n’en parle pas, considérant ce geste comme normal de la part d’un juif pour un repas de fête. Les mots formulés par Yeshoua au cours de cette bénédiction sont très proches du Kiddoush, hormis bien sûr : " mangez ! c’est mon corps " ou " buvez c’est mon sang "…(on y ajoutera l'inversion car la bénédiction commence par la coupe de vin). Une réflexion sérieuse s’impose…un juif aurait-il prononcé ce " buvez ! c’est mon sang " ?…et même de façon symbolique, quand on sait ce que représente le sang dans le judaïsme. Et puis sérieusement Yeshoua aurait-il choisi le repas de Pessah, fête extraordinaire, pour y instaurer autre chose ?…quand on connaît la portée de celle-ci, ce qu’elle commémore, toute l’histoire qui s’y rattache…tout à coup lui donner une autre signification. Au moment où l’on situe les faits, il n’est pas encore question de christianisme, de chrétiens et autres, nulle part dans les quatre Evangiles…

Il est peut être utile de rappeler une phrase importante de Yeshoua occultée dans la théologie afin de laisser libre cours à l’embrouille :

" Je ne suis pas venu détruire la Torah, non pas détruire, mais accomplir" (Math.5 : 17-18) et de mettre en garde ceux qui voudraient détruire seulement une des misvot…cela a le mérite d’être clair.

Yeshoua respectait les fêtes, c’est très limpide quand il parle du Shabbat, c’est une évidence quand il demande à ses disciples d’aller préparer Pessah…Pourquoi aurait-il modifié à des fins personnelles, ce qu’il respectait et ce que demandait de respecter la Torah, lui qui était venu pour l’accomplir ?…

Il y a une contradiction dont l’Evangile de Jean ne se fait pas l’écho. Dans une version apocryphe des Actes des Apôtres, on fait dire à Yeshoua :

" Ceux qui sont avec moi, ne m’ont pas compris "…    (à suivre…)

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 15:53

Jean-2.jpgLa structure de l’Evangile de Jean est différente des synoptiques… D’abord, il ignore dans son récit, naissance et petite enfance de Yeshoua !…Autre fait marquant : Il parle du Baptiste, mais pas vraiment de baptême éventuel de Yeshoua…

Il parle bien sûr de purification dans l’eau, rituel connu à l’époque et encore aujourd’hui dans le monde juif (rite appelé Mikvé), très pratiqué chez les Esséniens où peut être le Baptiste a été élevé. Il souligne que Yeshoua immergera dans le souffle sacré (même expression chez Marc).

Luc dit : "Il vous immergera dans le feu du souffle sacré"... quant à Matthieu il semble ignorer ces paroles.

Dans l’Evangile de Jean, on passe directement, après le prologue, dans la vie publique, rencontre avec les premiers disciples et première manifestation à travers l’épisode des noces de Qanah dont seul Jean se fait l’écho.

Nombre d’exégètes voient dans Jean, un auteur imprégné de la culture grecque au détriment de sa réelle origine.

Un exemple significatif : je cite Paul Le Cour " L’Evangile de Jean est essentiellement hellénique ; il n’a rien de commun avec le judaïsme. Il nous rattache à travers l’essénisme à Pythagore et même au druidisme ". Je relève une certaine incohérence dans la pensée de l’auteur, il dit que cet Evangile n’a rien de commun avec le judaïsme, et après il fait référence aux Esséniens pour situer le texte. Mais qu’étaient les Esséniens ?…sinon un courant du judaïsme pur et dur, désolidarisé du pharisianisme de l’époque et ils étaient fermement attachés à la Torah.

L’auteur est profondément hébraïsant et imprégné du judaïsme de son temps, son style en témoigne…l’utilisation des cadences spécifiques utilisées par certains auteurs de l’Ancienne Alliance, les hébraïsmes qui jalonnent le texte malgré sa rédaction en grec. Exemple le doublement des verbes pour appuyer les affirmations…les chiasmes du prologue, très typiques, qui consistent à mettre les mêmes mots dans des dispositions différentes pour construire des phrases, un peu comme on prend quelques notes de musique qu’on assemble dans un ordre, puis dans un autre pour construire une ligne mélodique.

L’inspiration du premier verset puisée dans les premiers versets de la Torah. Il est à noter que le premier mot de son Evangile est le même que le premier mot de la Torah, il s’ancre dans celle-ci sans équivoque. Baereschit, ce mot contient tout !…

Il a rédigé en grec, mais pensé en hébreu, n’en déplaisent aux antisémites de tout poil, fussent ils exégètes renommés ou croyants endoctrinés…Ce qu’il faut savoir, c’est que les chrétiens des premiers temps se reconnaissaient complètement dans le judaïsme, ils sont fils de l’Aelohim d’Avraham, d’Is’hac, de Ya’cob, le Dieu de nos pères (Actes des Apôtres 3 : 13), d’ailleurs l’appellation « chrétien » ne commence à apparaître que vers l’an 80 ou peu après…en deuxième temps une séparation se fera du judaïsme fortement pharisiannisé à l’époque, sous l’impulsion de l’hellénisme dont un certain Saül de Tarse dit Paul, de formation pluri-culturelle, sera l’instigateur et puis le troisième temps, prendra cours après la destruction du Temple de Yeroushalaïm, les massacres et déportations de cette époque…la fondation de la première église catholique, apostolique dans l’esprit, mais romaine dans sa gestion puisqu’elle fonctionnera sous le contrôle de païens convertis. Tout cela nous mènera vers les années 300, et c’est alors que le christianisme sera proclamé religion officielle de l’empire après la conversion de Constantin qui se proclamera chrétien, mais ne se fera baptiser que sur son lit de mort…    (à suivre)

 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 12:50

St JeanLe solstice d’hiver est proche, auquel on associe la St Jean d’hiver…et St Jean l’Evangéliste, peut être l’occasion d’aborder l’ Evangile dit de St Jean.

Dans le canon des livres formant " La Nouvelle Alliance ", nous trouvons 4 Evangiles : 3 sont appelés synoptiques car ils présentent de grandes analogies et une disposition commune – Matthieu – Luc et Marc.

St Augustin supposait que Matthieu aurait été le premier à écrire son Evangile, Marc en aurait fait un résumé, quant à Luc, il se serait servi des deux. Bien d’autres hypothèses ont été avancées…

Peu importe !…tout est supposition.

L’importance de ces textes n’est pas l’ordre dans lequel ils ont été rédigés…leur priorité n’est pas non plus dans le fait historique…si fait historique, il y a « ? ». Par contre, le contexte durant lequel, ils ont été rédigés est à retenir, car il peut apporter un éclairage quant à ce qu’on voulut faire passer les auteurs.

Ce qu’il y a surtout à retenir, c’est le but pour lequel ils ont été écrits et transmis, à savoir l’édification de l’homme et pour donner un sens à celui-ci et à sa vie.

Toutes les triturations, malaxations qui sont faites à partir de ceux-ci pour en extraire des dogmes, relèvent du charlatanisme, car elles figent ces textes dans un domaine qui n’est pas leur destination. Ce qui est valable pour les synoptiques, l’est également pour les écrits de Jean. Là aussi, la paternité de cet Evangile a été remise en question, s’agit il de Jean, le disciple que Yeschoua aimait ?… à savoir Yohanan ben Zabdi ou un de ses disciples ?…peut-être les écrits d’une communauté dite « Johannique »…ou encore ceux d’un certain Jean « l’Ancien » ou le Presbytre, titre que l’on donnait aux dirigeants des communautés à l’époque, sorte d’évêque d’aujourd’hui…presbytre qui a amené d’ailleurs presbytère et prêtre…Nous retrouvons ce terme à quelques reprises dans les Actes des Apôtres, notamment à une première réunion des différents responsables des communautés (premier concile) qui se tient à Yeroushalaïm vers l’an 50, où il sera débattu de la circoncision des goïm et de divers problèmes des viandes sacrifiées aux idoles, des viandes étouffées et du sang…La convocation des Anciens de la communauté d’Ephèse par Paul.

Ils firent nommés des Anciens dans chaque église… " Actes. des Ap. 14 23

" Arrivés à Yeroushalaïm, ils furent reçus par l’église, les Apôtres et les Anciens " Acte 15 : 4

Les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner…… " Act 15 : 6

Si nous consultons les Epîtres de Jean qui sont aux nombres de 3, nous nous apercevons que 2 d’entre elles émanent de l’Ancien (la 2ème et la 3ème).        (à suivre)

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:39

kabbale-et-FM.jpgL’interprétation du symbole est quelque chose de délicat, peut être compliqué à apprendre car il n’y a pas de règles absolues, il en est de même pour l’enseignement…En fait l’interprétation peut être perçue par les uns comme une fantaisie sans but réel…une imagerie sympathique ou encore comme une vérité.

Dans l’interprétation du symbole, c’est le mécanisme de notre intuition qui entre en fonctionnement et il me semble nécessaire de mettre de côté autant que faire se peut, nos croyances, qu’elles soient morales ou religieuses…

Un symbole est généralement quelque chose que nous percevons sous forme d’images ou d’objets. Ces derniers expriment des formes, des couleurs qui donnent vie à ces représentations et que nous pouvons traduire avec nos mots. Ils se dégagent de cela une sensation, un sentiment qui conduisent notre analyse…

Nous commençons avec une image et si nous l’observons en conscience…nous partons d’une représentation que je qualifierai de fini…pour aller vers l’infini.

Au début, le fait de chercher semble trop compliqué…au-delà de nos capacités. Et puis, doucement nous nous apercevons que nous voyageons dans l’intérieur de notre être, au-delà du concept de la matière et du temps et dans le monde de ceux avec qui nous travaillons, nous réfléchissons…alors nous partageons nos différences, nos approches du symbole, notre propre vision de celui-ci, ce qui en fait quelque chose de non figé…parce que le symbole est vivant et il ne peut vivre que par ce que nous lui insufflons…

Le symbole ne s’accommode d’aucun dogme…d’aucune vérité. Il suggère…laissant à chacun sa propre vision, ses propres questions jusqu’à ce qu’une réponse personnelle naisse, tout en acceptant l’analyse de l’autre…et dans ce domaine, ce sont les différences qui apportent la richesse spirituelle…

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 18:04

Notre état émotionnel peut se modifier d’un jour ou d’un moment à l’autre…Des sentiments à la fois négatifs et positifs nous envahissent et difficiles à gérer parce qu’imprévus…Alors on se sent dépassé par cette quantité d’émotions…tentative de recentrage et puis le résultat semble opposé à ce que nous recherchons…perdu et désorienté, il est impossible de gérer et de suiemotion.jpgvre…Alors faut-il imaginer que cela n’est qu’un passage, une période d’Alchimie intérieure nécessaire dans un chemin de transformation sur lequel nous sommes engagés ?…Après la tempête…le calme ?…peut être !…encore faut-il accepter les vagues de ces émotions qui vont et qui viennent, parfois violentes et agressives…parvenir à les maîtriser pour retrouver et maintenir un calme intérieur, se détacher de ses émotions extrêmes pour retrouver notre centre d’harmonie…

Un nettoyage intérieur ?… se confronter à nos démons, à nos ombres ?…nous rencontrons un océan de sentiments, des vagues de tristesse, de joie, de peur, de colère, de regrets, de désespoir, d’espoir…Au milieu de ce chaos intérieur, chercher des repères, des points de référence pour se construire une vie nouvelle, plus juste…Nous pouvons nous sentir seuls dans cette quête intérieure et aliénés par ceux que nous aimons. Cette quête d’acceptation de soi, pour retrouver le chemin de notre sérénité et d’évolution…

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 19:28

joyeux-hannoucaHanoukha est une fête qui s’étend sur 8 jours, elle a une double commémoration :

 

1)     la victoire des Hasmonéens sur l’envahisseur grec

2)     la purification du deuxième Temple, sa dédicace en 164 avant notre ère, après le retour du culte.

 

L’Allumage des lumières durant cette période à savoir huit, la neuvième étant le shamash, celle qui sert à allumer, symbolise le fait que les juifs se sont battus et se battent pour les valeurs spirituelles et morales, pour la propagation de la Torah qui est « Lumière » pour qu’elle l’emporte sur la ténèbre.

Cette révolte des Hasmonéens, on la trouve dans un récit qui alimente le livre des Maccabées -  מכבים, deux de ces livres sont reconnus par les catholiques, alors que les orthodoxes reconnaissent les quatre. Les juifs et les protestants ne les retiennent pas.

Seul Hanoukha rappelle la révolte des Maccabées et la purification du Temple dans la tradition rabbinique. D’ailleurs ce n’es pas une fête biblique mais rabbinique.

Elle n’est pas mentionnée dans le Tanakh (Bible).

Ce vocable procède de la racine Hanakh – חוכ signifiant inaugurer que l’on retrouve pour la dédicace du Temple de Salomon dans le Livre des Rois. Aussi pour la consécration d’une maison – Hanouk ha-Bayit -  dans le Livre du Deutéronome

Hénoch  חנוכ    provient également de cette racine, il fut l’édificateur et inaugura une ville.

On retrouve également cette notion dans le mot éducation – Hinoukh -  חנוך

 

Pour cette année 2009 Hanoukha se fête du 12 au 19 décembre et bonnes fêtes à tous nos amis juifs…que ce soient des journées de bonheur et de joie et d’espoir de Paix.  שׁלם

 

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